Le besoin d’innover dans le traitement du VIH
La science a beaucoup évolué depuis le premier diagnostic du VIH en 1981. D’une maladie contre laquelle on ne pouvait rien, le VIH est aujourd’hui principalement considéré comme une maladie chronique.
Mais la lutte contre le VIH est loin d’être terminée. Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) estiment que 1,2 million d’Américains vivent avec le VIH. Approximativement 38 000 personnes aux États-Unis reçoivent chaque année un diagnostic d’infection par le VIH.
Les rapports sexuels entre hommes représentent deux tiers des transmissions du VIH, alors que les rapports hétérosexuels représentent 25 % des nouveaux cas d’infection par le VIH.
Les Afro-Américains et les Hispano-Américains sont touchés d’une manière disproportionnée par le VIH, avec 69 % des nouveaux cas d’infection chaque année.
L’un des facteurs clés pour mettre fin à l’épidémie du VIH est de s’assurer que la charge virale des personnes vivant avec le VIH soit inférieure au seuil de détection. Les scientifiques ont déterminé que les personnes vivant avec une charge virale indétectable de VIH ne peuvent pas transmettre l’infection.
Un rapport1 de 2018 publié par les CDC estime que seulement 56 % des personnes vivant avec le VIH avaient une charge virale indétectable. Ceci est dû à une absence de diagnostic, à des traitements sous-optimaux, à une prise de médicaments non conforme ou à une résistance aux traitements existants.
TrogarzoMD est le premier traitement à action prolongée à être approuvé par la FDA. En fait, avant TrogarzoMD, aucune nouvelle classe de médicaments n’avait été approuvée en plus de 10 ans pour le traitement du VIH.
Les personnes vivant avec le VIH sont souvent affectées par d’autres conditions et maladies telle la lipodystrophie. La lipodystrophie se caractérise par la redistribution de gras, y compris l’accumulation et la perte de gras dans certains endroits du corps humain. Étant donné que l’excédent de gras dans l’abdomen exerce une pression sur les organes internes, les conséquences de la lipodystrophie sont nombreuses et sérieuses. En effet, nous savons maintenant que la lipodystrophie est souvent le point de départ d’une maladie encore plus sérieuse appelée la stéatose hépatique non alcoolique ou « NAFLD » qui, à son tour, peut entraîner à la stéatohépatite non alcoolique ou « NASH », la cirrhose et l’insuffisance hépatique. Plusieurs patients progressent, au fil du temps, de la lipodystrophie à la NASH. La NAFLD et la NASH sont une cause connue de graves troubles métaboliques avec une cascade inflammatoire qui entraîne des dommages à long terme au foie à cause de la formation de tissus cicatriciels.
On estime que plus de 90 000 personnes vivant avec le VIH aux États-Unis sont également atteintes de lipodystrophie.
1 https://www.cdc.gov/hiv/pdf/library/reports/surveillance/cdc-hiv-surveillance-supplemental-report-vol-25-2.pdf.